La jardinière rend son tablier et ses outils pour cette année.
Après une dernière tonte effectuée cette semaine (et kiné dans la foulée pour se remettre de tout ça lol), je vous propose de jeter un dernier coup d’œil et puisque la vie c’est le mouvement, on va en parler aussi des petits et grands changements 😉
Un désherbage sommaire a eu lieu le mois dernier, certains massifs ont reçu du paillis potager. Et hop, joli et utile en un geste!
J’ai laissé les vivaces et les annuelles comme elles étaient. Le jardinage à la paresseuse me convient tout à fait.
Dernières floraisons
Il est actuellement difficile de prendre des photos, soit il y a trop de soleil, soit, maintenant que le soleil est bas, une grande partie du jardin est dans l’ombre.
Une jolie fougère persistante (Polystichum polyblepharum)accompagnée d’astrance, lierre panaché, abélia et … je ne sais plus.
L’abélia, la plante facile par excellence. Persistante, existe en toutes les tailles ce qui m’arrange bien.
Comme vous le voyez, le paillis potager est pas mal.
L’automne prend son temps. J’adore le brunnera Mr Morse
Sur la gauche, un gros tas de feuille, je fais une grosse lasagne pour ne plus avoir à tondre sous le cerisier. Cela m’a permis de caser les 80 jacinthes des bois achetées sur un coup de tête. Sur la droite, l’emplacement de la piscine de cet été. Comme la terre est trop compactée, je vais laisser passer l’hiver et laisser les vers travailler à ma place pour semer de la pelouse au printemps. J’ai mis des feuilles en attendant. Cela épargnera aussi les racines superficielles que l’ont voit du saule tortueux.
Un petit aperçu du liquidambar. J’ai comme un doute sur sa future taille…
Tout au fond le potager; Je peux désormais dire ex-potager, car la culture des légumes me court sur le haricot. J’ai horreur de ça (des légumes et de la culture, j’oublie tout le temps d’aller au potager, je n’arrose jamais).
Là où il a un petit tuteur et un pot retourné, j’ai planté un bébé érable champêtre. Il fait actuellement 5 cm de haut mais j’ai tout mon temps.
Voici la maman, un peu plus loin dans la rue:
Les arbustes autour ont été déménagés (lilas, groseillier, hydrangéa, acer palmatum en fin de vie…), des pierres ramassées sur les bords de route ,
des plantes commandées (hostas, renouée…),
Ou venant de chez mes parents qui sont envahis de fougères.
Les plantes commandées sont des anémones des bois, un hosta sagae, un hosta Blue Umbrellas, un hosta krossa Regal , phyllitis scolopendrium (fougère langue de ce cerf) et persicaire High Society. Les hostas sont des hostas géants et sont censés être résistants aux limaces. Nous verrons bien.
Il y a au bord un rosier Angela. J’avais renoncé à le commander car trop grand pour moi, mais j’ai oublié d’annuler ma commande, oups! Et je n’en avais pas mis qu’un dans mon panier! oups oups oups! J’ai eu du coup des rosiers imprévus à caser: Brother Cadfael, un 2è Fairy, Yolande d’Aragon…
Certains vont me dire que c’est un bel endroit pour un amélanchier à 5 euros, mais j’ai résisté!
En tout cas Mr le rouge-gorge semble approuver ce changement.
Avant de vous quitter, je vais vous parler du dernier et plus gros changement. Le gros chantier automne 2017.
Voici une photo de 2013
Je ne trouve pas d’autre photo pour vous montrer que le jardin forme un gros triangle à cet endroit et cela m’ennuyait.
C’est Laurence qui m’a donné la réponse. Faire un énorme arrondi.
C’était osé. J’ai fait la « surprise » à mon mari, et pour une surprise, cela fut le cas. Il a ouvert le porte d’entrée et s’est exclamé: « ma pelouse! »
Je vous en parlerai plus précisément dans le prochain billet.
A bientôt!